"Parcours Croisés" - Suite - Chapitre 32
Parcours croisés Vendredi
Chapitre 32
Annie
Véro barbotait dans la piscine quand Martina ma raccompagnée chez moi :
- Vous partez ?
- Je la ramène ! On tabandonne avec les garçons ! Fais attention à toi !
- Naie crainte, je vais men sortir
cest plutôt eux qui devraient faire attention !
Martina ma prise par le bras jusquà la voiture :
- Elle na pas tort
cest à eux quon aurait dû dire de se méfier ! Elle est capable de tout
Le trajet a été court ; jaurais bien pu y aller à pied, sauf que ma tenue nétait pas vraiment appropriée à la traversée du village.
- Si il est déjà arrivé, je passerai par chez toi pour renfiler ma jupe. Je nai pas envie de lui mettre mes cuisses sous le nez pour le mettre dehors
-
tu appréhendes ?
- Plus maintenant
le plus dur, cest de me décider
après je suis plutôt du style bulldozer
je fonce et je my tiens ! Hier javais des scrupules
après le week-end que jai passé
je me sentais pas de lui reprocher ses mensonges. Maintenant, je sais que cest ce que je veux
et depuis longtemps
ce nest pas très courageux de prendre ce prétexte, mais bon
cest ce que je veux !
En tournant le coin de notre rue, on a aperçu le camion garé devant mon portail. Cétait aussi bien, je navais pas envie de lattendre des heures à réfléchir à quoi lui dire, comment lui dire
je préférais quil soit déjà arrivé.
Jai récupéré ma jupe et mon caraco dans la chambre de Martina. Par contre :
- Et mon string, où il est ? Je sais même plus à quel moment je lai enlevé !
- Cest moi qui te lai enlevé, dans le salon
- Oui, juste avant de me
présenter
Alain ! Tu as pris des risques ! Je suis une femme libre, maintenant, enfin pas encore, mais presque !
Martina ma donné un petit coup sur lépaule :
- Et ça veut dire quoi, ça, madame ? Tu nenvisages tout de même pas daccorder tes charmes à Alain en men privant, moi ?
- Meuh non
tu sais bien que tu peux tout faire de moi !
- Vrai ?
Collée à mon dos, elle ma entouré de ses bras, dénoué le paréo qui est tombé à mes pieds ; ses yeux me détaillaient dans la psyché en face de moi, suivait le parcours de ses mains descendant de dessous mes seins sur mes hanches, venant se croiser sur le petit rebond de mon ventre, ses doigts lissant la toison brune du pubis, jugeant de la longueur des poils en les tirant à deux doigts.
- Ouvre le tiroir du haut, prend une culotte à moi ! je vais pas te laisser partir les fesses à lair
Je me suis penchée pour fouiller dans ses dentelles, Martina toujours collée à mon dos, regardait par-dessus mon épaule !
- Fouille plus profond
cest tout en 38, ça ira ?
- Mmm mmm
je mets du 36, mais cest bon
- Là
celle-là
à gauche
oui, donne !
Elle sest baissée dans ma dos, et ma enfilé une culotte toute blanche en coton, sans dentelles ni chichis, montant assez haut, glissant ses doigts sous les élastiques pour bien la mettre en place devant et sur mes fesses, lissant le coton sur mon ventre :
- Tu me veux en écolière ?
- Quand tu reviendras, je te donnerais des socquettes blanches et jattacherai des petits rubans dans tes cheveux
- Et ?
- Et rien
je te mettrai au pied du lit, un doigt dans la bouche, le visage penché sur lépaule, et je te prendrai en photo
je la montrerai à tout le monde
en disant que cest ma petite chérie
que je peux plus men passer
que je veux la serrer dans mes bras tous les jours
et lembrasser
et la caresser
que cest mon nouvel amour
Elle mavait retournée dans ses bras et entrecoupait ses mots doux de baisers, de caresses, de baisers, de caresses
- Je reste ici
si tu as le moindre problème
tu appelles, tu te sauves, je serai là !
- Ne tinquiète pas, tout ira bien !
Jai enfilé ma jupe et passé mon caraco ; je suis passée par la rue pour rentrer chez moi.
Depuis la porte dentrée, jai entendu la télé qui marchait à fond dans le salon ; dans le prolongement du couloir, la porte-fenêtre donnant sur la terrasse était grande ouverte. Jai respiré un grand coup en rentrant. Jallais vers la terrasse et quand je suis passée devant lentrée de la cuisine, jai aperçu Marco assis devant la table. La porte du frigo était restée ouverte et il mangeait du pâté à la pointe dun couteau, mâchant bouche ouverte à son habitude.
- Chalut ma puce !
jen rajoute pas, je me souviens de toute la scène comme dune scène de film vue et revue
cétait vraiment le bof dans toute sa beauté
le marcel étiré sur le ventre qui débordait sur la ceinture du jean, lil rigolard, les morceaux de pâté qui jaillissaient de sa bouche
- Cha va ? Tu tes mise en dimanche ?
eh ben, tas perdu ta langue ? Viens me faire un bisou
tu parles que jallais lui faire un bisou !
- Patrick a téléphoné, tas oublié de laisser des papiers à ton retour
il en a besoin
- Oh cest rien, jirais tà lheure !
- Il a téléphoné mercredi
et cest mardi soir que tes rentré
Il allait replonger le couteau dans la boîte de pâté : ça la arrêté net ! De rosé, il a viré rouge ! Les lèvres bougeaient un peu, mais y avait plus le son qui va normalement avec ! Ses yeux fixaient cette fichue boîte de pâté
- Ça fait combien de temps que ça dure, cette comédie ?
Il a levé les yeux ; vides ; et toujours sa bouche ouverte
- Réponds pas, tu vas inventer un truc qui tient pas debout et tu regretteras ! Tais-toi Marco ! Tais-toi ! En fait, je ne veux pas savoir, je men fiche, complètement !
Il a posé le couteau et repoussé la boîte, pris appui sur la table pour se lever. Je lai arrêté dans son élan :
- Reste assis ! Bouge pas, jai pas fini ! Je sais pas doù tu viens, je ne sais pas où tétais, mais je tai dit, ça mest égal ! Me dis rien ! Mais jen ai marre, marre de tout ça, de toi, de toi ici à te gaver de ton pâté
et ferme-moi ce frigo ! Je ne sais pas doù tu viens, mais tu vas y retourner, tout de suite, et puis tu vas y rester ! Tas plus rien à faire ici, Marco ! Je veux plus de toi
de
de ton camion, de ton pâté, de tes chaussettes sales ! Terminé !
jai quand même fini par savoir, Patrick, son patron, ma raconté
je demandais rien mais il ma raconté quand même.
- Mais att
- Ya pas de mais, Marco ! Terminé ! Tu remets ton sac dans ton camion et tu finis ton week-end où tu las commencé ! Et puis tu reviens plus, ni la semaine prochaine, ni la suivante, ni jamais ! Tu fais laver tes slips et tes chaussettes ailleurs ! Jen veux plus ! Je veux plus de toi !
- Je va
- STOP ! Non, tu vas rien dire
arrête
on ne va pas discuter
on ne va pas se fâcher
ça sert à rien ; et je vais te dire ce que tu vas faire ! Écoute bien ! Tu vas dans la chambre ; la dernière porte du dressing, y a un sac et une valise ; tu les remplis ; tes affaires, cest la porte du milieu ; tu prends tout ce que tu peux ; le reste, je ferai des cartons et je les amènerai chez Patrick ! Ne tinquiète pas
et si joublie un truc, tu le fais dire par Patrick
- Annie, laisse-moi-texp
- Rien du tout ! Ça ne mintéresse pas ! Fais ce que jai dit, tout de suite ! Ça ne sert à rien, Marco ! Je ne veux pas me fâcher avec toi
je veux plus te voir
cest tout !
Je me suis écartée de la porte et je suis allée couper le son de la télé et minstaller sur la terrasse, guettant son passage vers la chambre. Il a mis du temps à se décider, tête basse et en traînant les pieds. Je men voulais un peu, enfin
pas trop, je me sentais un peu coupable après le les deux jours que je venais de passer à le tromper dans les bras de Martina et dAlain.
je me souviens que jétais pas très bien sur mon transat
une fois ou deux javais failli aller voir comment il sen sortait
cest vrai que je me sentais un peu coupable
je lui avais pas laissé une seule chance
je le connaissais par cur, je savais à lavance comment il réagirait
ou plutôt comment il ne réagirait pas
et après ce que jai appris de Patrick, finalement, jai pas été si injuste que ça
sauf que sur le moment, je ne le savais pas
Il sest arrêté à lentrée du salon, la grande valise marron dans une main, son sac de voyage dans lautre.
jai calculé, douze ans, on avait vécu douze ans ensemble, huit ans ici, dans la maison de ma mère. Javais trente-deux ans, et une vie à reconstruire
des cartons, jen ai fait ! Jai passé trois jours à faire des cartons ! Ses fringues, ses outils, ses affaires de chasse, toutes ces saletés quon ne jette jamais au prétexte quon a de la place, que ça servira peut-être
tu parles ! Jai tout emballé, à lui de faire le tri
Et puis jai fait le tour de la maison, pièce par pièce, jai ouvert tous les tiroirs, toutes les armoires, fouillé tous les recoins, et dieu sait quil y en a, des recoins, dans le sous-sol ! et jai trié, ce que je gardais, ce que je jetais, jai fait le vide, jai gommé un tiers de ma vie, en trois jours
pas complètement
jai gardé ma photo de mariée, cest bête, je lai rangée au fond dun tiroir que jouvrirais plus, des photos de vacances que javais plus vues depuis
longtemps, et que je reverrais sans doute pas de si tôt
pas simple de gommer douze années
la semaine suivante, quand je suis allée chez Patrick, son patron, pour poser la première livraison de carton, cest sa secrétaire qui ma dit où les poser, dans un coin de son bureau : une blonde plutôt gentille, un peu forte, sympa
au deuxième voyage, elle a eu lair un peu étonnée et embêtée de voir le volume que ça prenait. Patrick ma aidé à décharger la voiture et cest là quil ma raconté : son changement de circuit, sa liaison avec la secrétaire dont il sétait aperçu tout de suite
jai pas pu mempêcher de regarder vers elle pendant quil me parlait sur le parking, et nos regards se sont croisés, vite
elle a disparu de la fenêtre aussitôt
jai fait quatre voyages en tout : 24 cartons, dont plus de la moitié ne contenait que des saletés bonnes à ficher à la poubelle, mais cétait à lui
Elle ne me regardait plus, se détournait : elle se doutait de ce que Patrick mavait dit
moi, je lui aurais bien parlé, je ne lui en voulais même pas, pas une seconde, mais elle, était visiblement très gênée
et devait se demander ce quelle allait faire de tous ces cartons
et puis, au dernier voyage, je me suis souvenue : cétait une de mes locataires ! Un deux pièces avec garage à côté de lépicerie ! Il allait être beau son garage ! Jai eu un début de fou-rire en voyant la pile de cartons dans son bureau ! Elle a dû me prendre pour une malade, mais elle osait plus me regarder
et puis jai pensé aux petits cadeaux que Marc me ramenait
et jai imaginé quil achetait tout en double : un pour moi, un pour elle, et le fou-rire ma repris en limaginant avec un bouchon de cul dans son gros derrière ! Patrick qui me raccompagnait pour prendre le dernier carton ma jeté un coup dil étonné
jai presque eu envie de lui expliquer
mais non
Je suis restée un long moment sur la terrasse, sans penser à rien de particulier, vidée, vide. Quel week-end ! Les images défilaient, Martina ici sur la terrasse, le premier soir, Alain dans son jardin et moi une heure à désherber le même massif
merde ! Les fleurs ! Trois jours que je nai pas arrosés ! Je suis descendue au sous-sol en courant (comme si cétait à deux minutes !) et avec mon arrosoir, jai fait le tour des pots et des massifs. Jai sorti le jet deau pour arroser le long du mur entre le portail et la serre : pas de souci pour la serre, les arrosages goutte-à-goutte sont programmés. Jai tiré le tuyau darrosage de lautre côté de lallée, longé le mur de la rue, remonté le long du muret qui allait en sabaissant du côté de chez Martina
elle était là, assise sur le muret quon enjambait si souvent depuis quelques jours, jambes croisées, menton dans la main
je lui ai souri en faisant coucou de la main ; elle secouait la tête
elle devait me prendre pour une malade
elle sest levée et sest approchée :
- Tu vas bien ? Quest-ce quil te prend darroser comme ça ?
- Deux jours, cest trop, cest tout sec !
- Et
à part ça ?
- A part ça
je ne lai pas aidé
-
Je lai arrosée en riant, elle a tourné le dos pour senfuir, mais jétais trop près delle, elle était toute trempée ; elle a renoncé à séchapper :
- Sil te plaît, arrête
quest-ce que ça veut dire « je lai pas aidé » ?
- Quil a fait ses valises tout seul comme un grand !
- Il est
parti-parti ?
- Ouais
reviendra plus ! Suis toute seule, chez moi et toute seule !
Elle avait lair étonnée. Bon, je reconnais, se séparer de son mari en trois quarts dheure
cest pas courant, mais en fait ça faisait des années que je me séparais de lui
et jai su quelques jours plus tard, que lui aussi me « quittait » depuis des années aussi
- Et toi, tu le mets dehors et tarroses tes fleurs ?
- Cest important les fleurs !
Cest quand elle ma pris dans ses bras que je me suis mise à pleurer. Elle ne sen est pas aperçue tout de suite
et moi non plus
Je pleure facilement ; quand je ne vais pas bien, quand je vais bien, devant un truc à la télé bien nunuche et romantique et tout, quand sest triste, quand ils sembrassent enfin : pourtant on le sait depuis le début que ça finira comme ça ! Mais ça fait rien
moi je pleure, je me trouve bête, mais je pleure, et après ça va mieux ; on en rigole avec les copines : « tas aimé le film, hier soir ? », « oh, oui ! Jai pleuré ! »
et voilà, cest tout moi, ça
et là, jai pleuré dans ses bras ; la tension ; le nud dans le ventre qui se dénoue ; et puis quelle soit là ; quelle soit venue mattendre sur le muret, sans doute depuis que le camion avait démarré
et puis quest-que je suis bien, dans ses bras !
Quand je me suis redressée et écartée delle, elle aussi avait les yeux qui débordaient de larmes, alors on a en a ri, nous moquant de nous-mêmes. Elle avait les joues rougies, barrées de deux traces humides
dieu quelle était belle
jai pris ses joues dans mes mains, me suis mise sur la pointe des pieds, et je lai embrassée, un vrai long baiser de douceur et damour
- On se donne en spectacle à deux mètres de la rue
- Et ça ne va pas sarranger
dans deux secondes, je tarrache ton paréo
Elle ma repoussée en riant et sest enfuie et je lai poursuivie avec mon jet deau jusque sur la terrasse où elle sétait réfugiée ; jai jeté le tuyau dans lherbe pour la rejoindre. Dun doigt sur la poitrine, je lai poussée dans le salon ; son paréo dénoué a atterri sur un transat dans mon dos ; dans la salle de bain, je lai épongée lentement, de ses cheveux à la pointe de ses orteils, noubliant pas un centimètre carré de sa peau, vérifiant du bout des lèvres ; main dans la main on sest assises sur mon lit. Devant les oreillers, un paquet enveloppé de papier rouge et noir
je connais ce papier
déjà vu
mais oui !
- Regarde ! Il mavait ramené un de ses cadeaux !
- Ouvre-le
- Tu crois ? Je ferais mieux de lui rendre, non ?
Martina a haussé les épaules :
- Après tout, cest un cadeau, et il la laissé
- Toi, tes curieuse de savoir ce que cest !
-
ben, oui
pas toi ?
Assises face-à-face en tailleur sur le lit, jai déchiré le papier demballage. Il y avait deux boîtes. Jai pris la plus petite, ressemblant à un coffret à bijoux en plastique bleu foncé. Martina ouvrait sa boîte aussi :
- Waouh ! Tas vu ça ?
- Cest quoi ?
Elle a lu sur la boîte en carton dont elle avait sortie lobjet :
- Share
cest le nom
« Partagez le plaisir »
ouh la la !!!
Elle a caché lobjet dans son dos et jeté la boîte demballage au pied du lit :
- Pas besoin de notice, je devine comment on sen sert
- Fais voir ?
- Après
et toi ? Cest quoi ?
- Un bijou
un « Collier de seins »
regarde !
Jai sorti du coffret un joli collier couleur argent, avec un pendentif central dont partait deux chainettes, un anneau noir réglable au bout de chaque chainette, et sur chacun un pendentif argent ressemblant à un coquillage.
- Baisse la tête
Martina sest penchée en soulevant ses cheveux ; le fermoir en place, le pendentif reposait entre ses seins. En la regardant dans les yeux, jai roulé ses deux tétons en même temps entre pouces et index, les étirant, pinçant, peut être plus fort quil nétait utile
son regard se troublait, mais ses yeux ne quittaient pas les miens
ses tétons ont durcis, gros et tendus, très bruns, bien assortis à ses seins lourds :
-
tu bandes des seins, Tina
Jai enfilé les anneaux sur les tétons, repoussé les petits clips de serrage vers le haut, coinçant lanneau sur le téton, peut-être trop serré
les deux petits coquillages se balançaient sous ses tétons maintenus étirés par les deux anneaux
mes deux mains entourant ses seins, pouces glissés en dessous dans le pli moite formé sous leur poids :
- Il était fait pour eux
ils sont beaux
et toi, fais voir ce que tu as caché !
Elle a tendu un bras dans son dos et ramené le « share » en question. Elle en tenait une partie à pleine main et levait devant moi un sexe rouge fièrement dressé, cambré, surmonté dun gros gland, de grosses protubérances salternant sur sa longueur, épais :
- Un gode ?
- Pas seulement
Elle a pris le gode dans son autre main, libérant lautre partie à ma vue ; la deuxième partie, moins longue, attachée au gode par une tige plus fine et plate mais finissant en une boule plus grosse, moins longue que la verge cambrée
- Et voilà la partie réservée au sexe féminin
mieux quun gode
un gode à partager
Je me suis penchée vers ma table de nuit ; du tiroir, jai sorti le pot de lubrifiant que jy rangeais, dévissé le couvercle, pris une noix du produit sur le bout de mes doigts ; jai enduit la plus courte des deux parties de gel de lextrémité à la base et trempé à nouveau les doigts dans le flacon ; en regardant Martina tout le temps, jai étalé le gel sur son sexe, rentrant directement deux doigts dans son vagin
elle ne quittait pas mes yeux, pommettes rougies, bouche entrouverte, souffle saccadé.
Je me suis relevée et jai fait glisser ma jupe au sol dune main ; face à elle, assise immobile sur le lit, jai écarté dun doigt la culotte de coton quelle mavait prêtée, et jai essuyé le gel qui restait sur mes doigt dans mon sexe, finissant de les essuyer sur la culotte que jai enlevée ainsi que le caraco. Je me suis allongée sur le lit, jambes ouvertes :
-
viens
Elle ma fait lamour
les deux petits coquillages chatouillait mes seins à chaque coup de rein
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